Retour d’expérience, après plusieurs années d’utilisation d’une plateforme Low-Code.
Lors de notre dernier club utilisateur et retour d’expérience, Benjamin Buffereau et Rosanne Quilly en charge du développement des applications métiers pour la région Bretagne ont eu l’amabilité de faire leur retour d’expérience avec la plateforme Simplicité.
Les applications développées concernent trois publics différents :
Les usagers
Les partenaires
Les agents de la région
Après un rapide tour des attributions de la région Bretagne et du champ d’action de la DSI nous rentrons dans le vif du sujet. Pourquoi la DSI fait le choix d’utiliser une plateforme Low-Code ?
Pourquoi la région Bretagne a choisi d’utiliser une plateforme Low-Code ?
Très tôt la région Bretagne s’est décidée à anticiper les problématiques de développement pour les besoins de la DSI. Il faut faire vite et mieux dans le but de désengorger le back-log. Le choix est stratégique pour l’organisation de la maîtrise du SI tout en améliorant la productivité, l’industrialisation, l’innovation et l’urbanisation de ce dernier.
Le premier constat fait par la région Bretagne, le « from scratch » ça marche, mais les limites sont nombreuses :
Il faut à chaque fois réinventer la roue.
Il est difficile de la réinventer (pas de mutualisation des fonctionnalités « avancées »).
Le maintien des compétences est coûteux.
Une certaine frilosité à faire évoluer les applications les plus anciennes.
De plus en plus de maintenance, donc moins de nouvelles applications.
Moins de valeur ajoutée pour les clients…
Le second constat fait concerne la productivité. Après une nécessaire période de montée en compétence, la productivité est décuplée. Il suffit d’observer ce slide pour s’en convaincre :
Développement Simplicité Low-Code versus Développement JEE Classique, avantages et inconvénients
Après plusieurs années d’utilisation, quel bilan faire de l’utilisation d’une plateforme Low-Code comme Simplicité ? Quels sont les bons côtés ? Quels sont les inconvénients ?
Les plus :
Développement plus rapide : plus de réactivité, plus de productivité.
Un meilleur développement : maintenabilité (patches Simplicité), fonctionnalités mutualisées, fiabilité.
Un développement qui change : agilité, prototypage > implémentation, les métiers sont associés dans un processus de co-construction.
Déport d’une partie du paramétrage auprès des utilisateurs métiers, premier pas vers le “citizen développeur” sans sollicitation des équipes de développement.
Modification d’application très rapide (et/ou à la main de l‘utilisateur).
Maturité & adaptabilité de la plateforme.
Réduction significative du “change management” grâce à une interface et une navigation similaire pour toutes les applications (pas de formations utilisateur nécessaires).
Une relation saine avec l’éditeur.
Inconvénients :
Les développeurs restent indispensables ! (Mais ça n’est pas une mauvaise nouvelle:) )
Montée en compétence nécessaire.
Difficulté à trouver des prestataires sur un segment de marché encore récent.
Une communauté encore trop restreinte.
La plateforme n’est pas Open Source (effet “boite noire”).
Plateforme Simplicité versus Force.com (et autres…)
Impossible de parler de plateforme low-Code sans faire une comparaison avec Force.com (solution étudiée en concurrence de Simplicité). Ce qui ressort de cette comparaison à la différence de Salesforce Simplicité permet de :
Mettre en place des modèles de données.
Intégrer sans couture les applications à un Système d’Information existant.
D’utiliser les standards technologiques JEE/relationnel (pas de langage propriétaire).
D’offrir la réversibilité.
De plus, et toujours à la différence de Force.com, la plateforme Simplicité permet un déploiement au choix : Cloud Privé, Cloud Public, Cloud Hybride ou OnPremise, ce qui constitue un avantage certain par rapport à l’infinité de choix d’architecture possible pour une DSI.
En conclusion ? Les bonnes raisons d’utiliser le Low-Code et les freins possibles…
Le low-code, est-ce le moment d’y aller ?
Avantages :
Une DSI qui veut se lancer et avoir une longueur d’avance sur une plateforme mature.
Un besoin d’industrialiser les développements et la maintenance de nombreuses applications.
Des besoins de « back-office » assez répétitifs.
Des capacités de développement en interne (ou une volonté d’y revenir !).
Les freins possibles :
Des besoins majoritairement « Front-Office » avec peu d’intelligence métier.
Des intégrateurs encore peu nombreux en dehors de la région parisienne
D’une manière générale, le retour sur la plateforme est très positif. Elle permet de mettre en production des applications de façon exponentielle avec un nombre restreint de développeurs.
Au final, la région Bretagne concentre ses efforts de développement sur des applications stratégiques pour lesquelles le développement « from scratch » prendrait trop de temps à réaliser.